L’essor exponentiel de la technologie a donné naissance à la robotique. Cette dernière produit toutes sortes de robots pouvant servir dans divers domaines. La chirurgie constitue l’un des nouveaux domaines d’application de la robotique. Cette entrée des robots dans les salles d’opération présente une utilité pluridimensionnelle. Désirez-vous savoir de quoi il s’agit concrètement ? Zoom sur la chirurgie robotique.

Qu’est-ce que la chirurgie robotique ?

La chirurgie se définit comme la partie de la médecine qui comporte une intervention manuelle et instrumentale. Autrement dit, elle constitue une branche de la médecine qui traite les maladies et les blessures par des moyens faisant appel à des opérations ou à des manipulations internes. La chirurgie robotique apparaît alors comme une innovation technologique majeure qui vient propulser ce domaine particulier du soin. Elle se présente comme une aide aux pratiques chirurgicales. Lors de ses opérations, le chirurgien est assisté par le robot chirurgical. Le robot chirurgical est donc un appareil d’assistance au geste chirurgical. Cet accompagnement rend le travail plus facile pour les équipes chirurgicales. Selon un programme établi et commandé par le médecin, le robot possède la capacité de manipulation des outils de chirurgie et la capacité d’exécution des gestes.

Les domaines d’application de la chirurgie robotique

Aujourd’hui, la chirurgie robotique s’applique à plusieurs domaines. Entre autres domaines, on peut citer :

• La chirurgie gynécologique ;
• La chirurgie digestive ;
• La chirurgie thoracique ;
• La chirurgie urologique… etc.

Dans le domaine de la chirurgie digestive, la robotique permet au chirurgien de bénéficier de tous les avantages de la chirurgie ouverte. En effet, elle utilise les mini incisions de la coelichirurgie qui constitue un grand atout en cas de procédures complexes telles que la procédure de la chirurgie onco-digestive. En ce qui concerne la chirurgie gynécologique, elle permet de traiter chirurgicalement non seulement les pathologies pelviennes sans conséquences graves, mais aussi des cas de pathologie cancéreuse. Relativement à la chirurgie urologique, elle a rendu accessibles les gestes les plus complexes et précis par le moyen mini-invasif cœlioscopique. De surcroît, elle facilite les différentes dissections. Par ailleurs, la robotique touche aussi la chirurgie générale. Elle permet de réaliser plusieurs opérations dans ce domaine. Dans le cadre des transplantations, en particulier des dons d’organes vivants tels que le foie et le rein, la robotique se révèle d’une impressionnante aide. Il en est de même dans les transplantations rénales et dans les cas de greffes de pancréas.

Les apports de la chirurgie robotique

L’utilité des robots pour la chirurgie se révèle pluridimensionnelle. Au nombre de ces utilités, on note :

• La filtration des mouvements par l’interface informatique ;
• La démultiplication du geste convenable au grossissement de l’image ;
• L’apport d’une vision endoscopique en 3D et une haute définition ;
• La stabilité de l’image et la possibilité d’agrandir l’image contrôlée par le médecin ;
• L’amélioration des instruments d’opération ;
• La disparition des tremblements physiologiques ;
• L’amélioration de la position du chirurgien qui peut désormais travailler en étant assis ;
• La possibilité de bénéficier de traitements informatiques tels que la fluorescence en vision infrarouge…

La chirurgie robotique présente aussi une multitude d’utilités pour le patient. En effet, grâce aux interventions mini-invasives cœlioscopiques, le patient ne portera plus de grandes cicatrices. La chirurgie robotique a rendu possibles des actes complexes et éloigne la fatigue. L’entrée des robots dans les salles d’opération est donc salutaire.