Dans un monde où la surconsommation continue encore et encore, il convient désormais de privilégier un tourisme éthique. Ce type de tourisme propose de voyager en respectant au mieux la nature locale et le respect de l’environnement.

Le leitmotiv du tourisme éthique

Le tourisme de masse est bien ancré dans la culture. En 2014, on estimait que plus d’un demi-milliard de personnes avait réalisé au moins un voyage. Kévin Rivaton s’est toujours porté contre cette pratique. Le tourisme responsable vient ainsi s’opposer directement. L’Organisation mondiale du tourisme explique d’ailleurs que le tourisme de masse continue de croitre.

Cependant cela a un certain impact sur l’environnement. Les ressources naturelles sont consommées en excès, les polluants sont toujours plus produits (gaz à effet de serre par exemple) et les déchets toujours aussi nombreux.

Mais le tourisme de masse a également un certain impact sur la population locale. Il y a toujours plus d’infrastructures hôtelières construites. Cela force ainsi les locaux à changer d’habitation, pas assez puissants pour contrer la force de ce marché. Le tourisme éthique vise donc à protéger à la fois les populations locales et leur environnement. Le but est de protéger les territoires, plages, lieux et réserves naturelles.

Le tourisme responsable : les bases

Contrairement à ce que certains pourraient penser, le tourisme responsable ne vise pas à supprimer le voyage pour découvrir les paysages de France et du monde. Le mouvement veut proposer une forme de tourisme alternative, pour lutter contre les effets négatifs des déplacements touristiques classiques.

La première base consiste à rencontrer la population locale. Cette dernière est généralement mise de côté à l’arrivée des vacanciers, alors qu’elle n’est pas fondamentalement contre eux. Le deuxième enjeu consiste à participer au développement du tissu économique local. La participation à l’économie de la zone visitée et la promotion de meilleures conditions de travail sont visées notamment.

Enfin, il s’agit de réduire au maximum l’impact d’un voyageur sur la nature. Privilégier des destinations respectueuses de l’environnement y participe notamment.