Les bijoux spirituels ont toujours été une forme de célébration du corps ainsi qu’un moyen de transcender la véritable essence de l’univers. Contrairement aux croyances immatérielles nihilistes, la plupart des religions dans le monde offrent aux adeptes un certain type de protection sous la forme de petits bijoux.

L’esprit humain est sans aucun doute lié au corps humain. Les tendances transcendantales qui nécessitent un isolement total de la forme charnelle entraînent l’échec et la frustration. Au contraire, embrasser les deux dimensions de l’existence humaine a été considéré, principalement dans les religions orientales, comme la bonne voie vers la connaissance ultime.

Les bijoux spirituels ont joué un rôle essentiel dans ce processus. Aussi imparfaits que soient les humains, des signes tangibles de ce qui est abstrait ou une forme sensible de ce qui est difficile à définir a toujours été une forte nécessité. Par conséquent, associer un petit objet décoratif (prenant une forme ou une autre) à des croyances religieuses n’est pas du tout une pratique courante dans le monde et à travers l’histoire.

Les symboles et les significations des bijoux spirituels sont toujours nombreux. L’idée de créer des bijoux spirituels sans signification ni substance spirituelle est évidemment un paradoxe. Par conséquent, quel que soit le signe qu’il représente, qu’il soit plus ou moins évident, son influence ne sera certainement pas aléatoire.

Selon les croyances indiennes, seule la partie du corps couverte de bijoux spirituels peut être considérée comme belle. Sinon, une apparence sans bijou est tout simplement insatisfaisante et incomplète. C’est le point d’où la signification de ces articles de bijoux jaillit. Ce n’est qu’une question de symbiose: le corps féminin sans lui est austère et pas du tout gracieux; les bijoux spirituels sans lien direct avec la nature humaine et les symboles métaphysiques sont creux et dénués de sens.

Dans les temps anciens, les bijoux spirituels avaient également pour but de transformer l’image de la personne qui les portait; on croyait que l’individu qui le portait pouvait atteindre la perfection et la beauté ultime spécifiques à la nature seule. Par conséquent, les gens qui le portaient étaient non seulement beaux d’une manière terrestre et perceptible, mais ils étaient également protégés par le malheur et destinés à la bonne chance. Il était tout à fait naturel que l’abondance des symboles de la nature, puis les principes de l’architecture, envisagent enfin le corps humain comme une forme de recherche éternelle de la perfection et de l’unité cosmique.

C’est aussi une question de position – les bijoux spirituels, lorsqu’ils sont positionnés à droite, peuvent faire des merveilles. Les colliers, par exemple, sont parmi les plus populaires, car ils sont positionnés très près du cœur et sont donc censés avoir un plus grand pouvoir d’influencer le flux des sentiments.