L’impact du confinement dans les forêts belges
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Le confinement aura tout son effet sur le mécanisme de fonctionnement de la nature. Si les oiseaux et les animaux de la forêt peuvent profiter en paix de leur habitat naturel, les forêts belges souffrent tout de même de sécheresse, de délaissement et d’un manque de soin.
Les animaux en profitent plus
Les animaux des forêts semblent moins stressés. Ils n’ont plus peur d’entendre des bruits de pas. Ils peuvent circuler librement dans les forêts sans avoir peur qu’on vienne les chasser. Depuis le début de ce confinement, les animaux profitent pleinement de cette liberté. Pas de chasseur en vue et les bucherons semblent avoir laissé de côté leurs haches et leur tronçonneuse. Si les animaux en profitent, la végétation semble en souffrir.
L’arrêt de la filière bois
Avec l’arrêt de toutes les activités provoquées par le confinement, les forêts souffrent d’un manque inévitable de soin. Les arbres sont déracinés et la plupart de la végétation vire au jaune et au rouge. Les mauvaises herbes ne sont plus enlevées. Les séquelles du gel et de l’hiver sont désastreuses.
En ce début de printemps, les branches qui se trouvent à terre sont laissées à l’abandon. Beaucoup dépérissent parce que les bucherons sont à l’arrêt et la filière bois est au chômage. Crise sanitaire oblige, les entités concernées ne peuvent pas encore aller chercher ces arbres pour les transformer en bois de chauffage, de charpente ou de tonneau.
Le dépotoir sauvage de l’homme
À côté de cela, les forêts sont devenues les dépotoirs sauvages des gens. Les déchetteries étant fermées, la population délaisse leur déchet en pleine forêt. Les déchets de jardinage ou de bricolage y sont laissés par les particuliers. Pourtant, les conséquences de ces actes ne sont pas vraiment mesurées par ces pollueurs inconscients.
Faut-il rappeler tout de même que jeter ses déchets verts dans la forêt est passible d’une amende de 1500 euros ? Mais le plus dangereux, c’est la peste végétale que cela peut entrainer.
La menace des parasites
Dans une forêt qui est en passe de redevenir vierge, la prolifération des parasites, des scolytes, des chalaroses et des chenilles processionnaires reste une menace grandissante. Les arbres déjà à terre sont leur cible parfaite, mais les parasites envahissent également les arbres encore vivants. La situation pourrait être inquiétante surtout si les parasites attaquent, car ils peuvent conduire à la mort prématurée des arbres et à une véritable plaie pour la forêt.