La transplantation d’organes offre de l’espoir aux patients souffrant d’une insuffisance organique en phase terminale. Cependant, le nombre d’organes à transplanter est insuffisant pour répondre aux besoins cliniques. Le modèle don d’organe le consentement présumé, dans lequel les donneurs ou les personnes décédées sont présumées être des donneurs d’organes sauf si elles ont indiqué leur refus de donner.

Les dons avec consentement présumé ne seraient éthiquement appropriés que s’il pouvait être déterminé que les individus étaient au courant de la présomption selon laquelle ils étaient disposés à donner des organes. Les médecins ne peuvent procéder à un prélèvement d’organes sur la base d’un consentement présumé qu’après avoir vérifié qu’il n’y avait pas de refus préalable documenté et que la famille n’était au courant d’aucune objection au don de la part du défunt.

Les partis politiques du Royaume-Unise sont récemment déclarés pour faire une modification de la loi sur le consentement au don d’organes en UK. À l’heure actuelle, les organes ne peuvent être prélevés d’une personne décédée que si celle-ci a préalablement donné son consentement, généralement en portant dans un sac à main ou un portefeuille une carte autorisant le don. La réforme inverserait cette tendance en permettant aux médecins de présumer que la personne aurait donné son consentement à moins de disposer de preuves indiquant qu’il l’aurait refusé. Le gouvernement gallois a introduit le consentement présumé en décembre 2015 et le gouvernement écossais a annoncé son intention d’aller dans le même sens.

Les chirurgiens spécialisés dans la transplantation et les groupes de défense des droits des patients font pression pour ce changement depuis plus de 30 ans, en tant que solution au problème reconnu de la pénurie d’organes appropriés.

La première chose à comprendre est la raison pour laquelle il subsiste un déséquilibre entre la demande et l’offre d’organes à transplanter. D’une part, Les progrès de la médecine, notamment les techniques chirurgicales, le typage des tissus et les médicaments immunosuppresseurs, ont permis une augmentation significative des taux de transplantation d’organes de manière à permettre à un plus grand nombre de personnes d’en bénéficier. Là où parfois certains les bénéficiaires aurait pu être limité par l’âge et la présence d’autres conditions, celles-ci peuvent être gérées plus efficacement grâces à l’évolution transplantation d’organes. Les personnes qu’ont été informés qu’ils sont trop jeunes, trop vieilles ou trop fragiles pour recevoir un organe peuvent désormais bénéficier du traitement. Ce n’est pas le seul facteur à l’œuvre – la demande dépend aussi de facteurs liés au style de vie – mais c’est un facteur important.