La césarienne bienveillante est une technique qui vise à empêcher, voire limiter le traumatisme lié à l’accouchement par césarienne. Non seulement elle favorise donc le maintien en vie de la mère, mais aussi de l’enfant. Nous vous proposons de découvrir dans cet article les principaux cas de figure où la césarienne bienveillante est conseillée.

Échec du déclenchement de l’accouchement

L’on opère le déclenchement de l’accouchement lorsque le bébé éprouve des difficultés à sortir de l’utérus. De ce fait, le déclenchement peut faciliter la tâche et rendre l’accouchement plus facile. Toutefois, ce déclenchement peut être sans effet sur l’enfant. Dans ce cas, on parle d’échec de déclenchement de l’accouchement et l’intervention d’un Chirurgien Gynécologue Obstétricien comme le Dr Luka Velemir est requise.

Souffrance fœtale

La souffrance fœtale intervient lors de l’accouchement et est souvent de forme aiguë. Les accidents d’extraction du bébé dus à la position de celui-ci avant la naissance sont les principales raisons de cette souffrance.

La perturbation d’échanges gazeux entre la mère et l’enfant est également une raison de cette souffrance fœtale. Quand les contractions au cours de l’accouchement sont trop espacées ou trop rapides, l’oxygénation du bébé est perturbée. Non seulement elle influe sur la santé de la mère, mais surtout sur celle du bébé.

Enfin, la chute de la pression artérielle chez la mère peut être responsable des complications cardiaques chez le bébé. On peut donc remédier à ce problème en optant pour une césarienne bienveillante.

Non-engagement du bébé à dilatation complète

Durant la grossesse, le principal facteur qui assure le verrouillage du fœtus est le col de l’utérus. Le moment venu, le col de l’utérus est victime de contractions qui vont aboutir à une ouverture complète de l’utérus.

Il peut arriver que le bébé vienne interrompre cette dilatation et rendre ainsi l’accouchement plus difficile ou complexe. C’est là que la césarienne bienveillante entre en action. Elle va permettre une sortie directe du bébé sans pour autant dilater le col de l’utérus. Il faut donc dans ce cas faire recours à la césarienne bienveillante, car elle facilite la sortie du bébé.

Le surpoids de l’enfant à naître

En cas de surpoids, le bébé peut rencontrer des difficultés à sortir. On retrouve souvent ce genre d’anomalie chez les bébés dont le poids avoisine 4500 g et 5000 g. Ainsi, il faut vite intervenir lors de l’accouchement pour pouvoir sortir l’enfant sans causer des dommages à sa mère. C’est là que la césarienne bienveillante intervient. Elle permet de faire l’accouchement en toute sérénité.

Une présentation en siège

Plus vous êtes proche de votre date d’accouchement, plus votre bébé changera de position de manière à en trouver la meilleure. Ce genre de problème intervient à partir de la 32e ou de la 36e semaine.

Toutefois, il peut arriver que ce dernier se retrouve dans une mauvaise posture (les pieds ou les fesses en premier). Or, celle-ci, n’étant pas favorable à l’accouchement, peut engendrer des complications. On parle alors de présentation en siège du bébé. Dans ce cas, la césarienne bienveillante est donc sollicitée, car elle favorise la sortie du bébé. Elle permet également aux membres du bébé de ne pas se fracturer lors de l’accouchement.

En résumé, plusieurs raisons peuvent amener à opter pour la césarienne bienveillante. Parmi elles, on peut citer : une présentation du siège par le bébé, un bébé gros, le non-engagement du bébé à la dilatation complète, l’échec du déclenchement de l’accouchement, la souffrance fœtale, etc.