Avant d’approfondir le monde du street marketing, nous devons d’abord connaître sa provenance. Eh bien, on peut dire que le street marketing ou le street marketing existe puisqu’il y a humanité et conscience de notre capacité à communiquer. Déjà les humains de la préhistoire ont démontré leur capacité à transmettre des messages dans les peintures des grottes. Au Moyen Âge, l’exemple le plus courant est celui des crieurs publics, qui étaient chargés d’annoncer avec une voix pleine et vivante accompagnée par le son des tambours.

Ils ont communiqué aux voisins des faits comme l’incendie et l’exécution de sorcières, d’artistes, vendeurs de rue, ou simplement les marchands qui ont présenté leurs produits dans les rues et places des différentes villes. Mais sans aller jusque-là, nous voyons toujours des exemples de publicité sous la forme plus traditionnelle, avec l’homme-ad (une personne qui marche vêtue de deux affiches, une devant et une derrière, attachés à l’aide de deux cordes). Cette modalité est née de l’interdiction faite à de nombreux bâtiments d’accrochant des enseignes et à leur évolution, a depuis est resté constant jusqu’à atteindre les célèbres “sign spinners”, les plus répandus aux États-Unis et avec grand succès Il consiste à jongler avec une table en forme de flèche où se trouve la publicité imprimée et que, en général, ils visent à diriger les clients vers une enceinte à proximité.

Nous pourrions dire que nos ancêtres ont pris la publicité dans la rue dans sa plus simple utilisation. Bien que sans aller si loin, nous nous souvenons tous d’apporter notre lettre aux mages ou de Santa Claus, dont l’image est apparue pour la première fois en 1902, à Chicago. Il a été utilisé pour promouvoir une campagne de financement pour une ONG (Volunteers of America), et ainsi attirer l’attention et attirer plus de gens dans les centres commerciaux.

Ce n’est que dans les années 1950 que cette idée a commencé à se développer en France avec un boum de nouvelles formules à annoncer. Le déclencheur était le lancement d’une nouvelle crème solaire nommée Ambre Solaire. Cette crème a promis un bronzage cinq fois plus rapide que le naturel, qui a été un succès. La stratégie de communication consistait à amener le produit sur les zones côtières, à rechercher les baigneurs et à leur offrir informations et échantillons de produits. De cette façon, la poudre bronzante a attiré sa niche et le marché grâce à une stratégie de street marketing. Le concept de Street Marketing en tant que tel n’est né que dans les années 80, également en France, des mains de Jay Conrad Levinson. C’est lui qui a popularisé ce nouveau concept de publicité avec son livre intitulé: Guerrilla Marketing: Les secrets pour faire de gros profits avec votre petite entreprise, publié en 1984. Il est ainsi devenu un outil fondamental pour les petites entreprises qui lui sont venues avec de gros projets et peu de budget.